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Principales conclusions

Outre les clubs, les fédérations sportives nationales jouent un rôle important en Suisse pour le sport d’élite dans la mesure où elles organisent les entraînements et les compétitions dans le ou les sports qu’elles représentent. Les subventions publiques destinées à encourager le sport d’élite sont actuellement versées à Swiss Olympic, chargée ensuite de les répartir entre les fédérations sur la base de divers critères, notamment en fonction de leurs résultats lors des compétitions.

Comme le montre le graphique ci-dessous, les contributions reversées par Swiss Olympic aux fédérations ont presque triplé entre 2015 et 2022 pour atteindre quelque 62 millions de francs en 2022. Cette nette augmentation est la conséquence de nouvelles conventions de prestations conclues entre l’OFSPO et Swiss Olympic mais aussi d’une hausse des contributions provenant des loteries (versées par la Société du Sport-Toto). A cela sont venus s’ajouter les moyens destinés à l’encouragement de la relève, transférés de J+S à Swiss Olympic en 2018. Au surplus, J+S continue de verser aux fédérations des subventions pour leurs cours et camps de sport, même si elle n’est plus responsable de l’encouragement de la relève.

L’encouragement de la relève et de l’élite constitue la plus grande part des contributions reçues par les fédérations, comme on peut le voir sur le graphique. A l’opposé, les contributions pour les Jeux Olympiques et les contributions de base ne représentent actuellement qu’un peu plus d’un dixième de l’ensemble des contributions.

D'autres informations sur cet indicateur sont disponibles dans un document PDF (en allemand).

 

* Remarques: jusqu’en 2017, les contributions pour la relève et l’élite comprenaient aussi les subventions pour la formation. Elles incluent aussi les primes au succès d’un montant de 0 à 100 000 francs.

Les montants présentés dans ce graphique n’incluent pas les moyens substantiels versés en 2020 et 2021 par l’OFSPO à Swiss Olympic dans le cadre des aides COVID‑19 pour le sport.

Source: Swiss Olympic, comptes annuels.

Sources et bibliographie

Sources et bibliographie

Source des données:

Bibliographie:

  • Kempf, H., A. Ch. Weber, C. Zurmühle, B. Bosshard, M. Mrkonjic, A. Weber, F. Pillet et S. Sutter (2021): Le sport d’élite en Suisse – Etat des lieux SPLISS-CH 2019. Macolin: Office fédéral du sport OFSPO.
Définitions

Le modèle de promotion des fédérations de Swiss Olympic prévoit différents types de contributions versées aux fédérations affiliées. Une contribution de base, comprise entre 4000 et 200 000 francs, est ainsi octroyée à chaque fédération en fonction du nombre de membres qu’elle compte sur la base de sa stratégie, de sa planification en matière d’éthique et de son rapport de gestion.

Le concept de promotion du sport de performance dans un sport donné détermine la classification de ce sport dans l’échelle de Swiss Olympic. Les deux critères «Promotion du sport de performance» et «Importance du sport», eux-mêmes subdivisés en divers sous-critères, permettent une classification allant de 1 à 5. Les contributions pour la relève et l’élite sont fixées en fonction de la classification attribuée, de la taille de la fédération, du caractère olympique ou non olympique du sport représenté ainsi que des besoins concrets en matière de financement pour les postes d’entraîneurs et de techniciens. Des contributions pour les Jeux olympiques et des primes au succès peuvent par ailleurs s’y ajouter, de même que des contributions pour l’organisation de grandes manifestations sportives. Swiss Olympic a fixé un plafond pour chaque type de contribution par sport classifié et/ou par fédération.

Autres conclusions

D'autres informations sont disponibles dans un document PDF (en allemand) distinct.

Les analyses complémentaires révèlent par ailleurs:

  • Les données détaillées concernant les sports d’été montrent qu’en 2021, environ un cinquième des fédérations ont reçu plus d’un million de francs de financement tandis que deux cinquièmes ont perçu un maximum de 50 000 francs. Le principe est le suivant: plus le sport bénéficie d’une classification élevée, plus il perçoit de contributions.
  • Comme le montre l’étude «Le sport d’élite en Suisse» (Kempf et al., 2021), la part des entraîneurs engagés à temps plein a nettement augmenté entre 2011 et 2019. Dans le même temps, le revenu moyen de ces derniers a également progressé.
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